Escrita em 1945 por Jacques Prévert (1900-1977), com música do compositor húngaro Joseph Kosma (1905-1969) e interpretação do inesquecível Yves Montand (1921-1991) em 1981 no Olympia de Paris, «Les feuilles mortes» é o meu contributo singelo, melancólico e crocodílico-lacrimejante para retratar a fatal ruptura amorosa entre o povo português e um tal de sargentão – e de horas e horas a fio de reportagens sobre a selecção; as vidas, os vícios, os gostos (sempre duvidosos), lingerie, higiene pessoal e as pequenas perversões de treinadores, jogadores, cozinheiros, roupeiros e até dos seus animais de estimação; os directos das buzinadelas e das inanidades saídas da boca de um povo que, anestesiado, fez um manguito à crise. Pobre Eng.º... acabou-se futebolocaína...
Bom, regressando ao instrumento da minha pequena homenagem. Em 1947, Johnny Mercer (1909-1976) levou a música para os Estados Unidos e transformou-a num dos velhos standards americanos, “Autumn Leaves”, cantado por Nat King Cole (1919-1965) para o filme homónimo de 1956 de Robert Aldrich, com Joan Crawford (1906-1977) no principal papel, e imortalizado em 1957 por A Voz, Francis Albert Sinatra (1915-1998), com arranjo orquestral de Gordon Jenkins – esta versão permanecerá na coluna do lado direito deste blogue durante uns dias (os que me apetecer).
Trata-se, assim, de uma bi-homenagem bilingue na dilacerante partida do nosso Bismarck ou Garibaldi (como preferirem) para terras de Sua Majestade.
Eis, como prometi, Yves Montand no Olympia em 1981:
Bom, regressando ao instrumento da minha pequena homenagem. Em 1947, Johnny Mercer (1909-1976) levou a música para os Estados Unidos e transformou-a num dos velhos standards americanos, “Autumn Leaves”, cantado por Nat King Cole (1919-1965) para o filme homónimo de 1956 de Robert Aldrich, com Joan Crawford (1906-1977) no principal papel, e imortalizado em 1957 por A Voz, Francis Albert Sinatra (1915-1998), com arranjo orquestral de Gordon Jenkins – esta versão permanecerá na coluna do lado direito deste blogue durante uns dias (os que me apetecer).
Trata-se, assim, de uma bi-homenagem bilingue na dilacerante partida do nosso Bismarck ou Garibaldi (como preferirem) para terras de Sua Majestade.
Eis, como prometi, Yves Montand no Olympia em 1981:
Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.
C'est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t'aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t'oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai !
Des jours heureux où nous étions amis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.
C'est une chanson qui nous ressemble.
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie.
Je t'aimais tant, tu étais si jolie.
Comment veux-tu que je t'oublie ?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l'entendrai !
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